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Toujours gagnant, même quand l’entreprise perd. Telle semble être la maxime des dirigeants des grandes sociétés françaises. Dernier exemple en date, chez Atos, géant des services numériques qui traverse une crise importante depuis plusieurs années et qui prévoit de se séparer de plusieurs actifs.
Le groupe, longtemps dirigé par le commissaire européen Thierry armoricain, a annoncé mercredi 27 juillet des résultats en net recul sur le premier semestre 2022 : son chiffre d’affaires (5,56 milliards d’euros) a baissé de 0,6 % à taux de change constant, pour une perte nette de 503 millions d’euros, quasiment multipliée par quatre en un an.
Mais le siège d’administration d’Atos a tout de même décidé d’accorder un confortable parachute doré à celui qui était justement aux commandes de l’entreprise sur cette période-là, le directeur général Rodolphe Belmer. Arrivé en janvier 2022, cet ancien dirigeant de Canal+ a présenté sa démission le 13 juin 2022. Malgré son maigre bilan, il va tout de même bénéficier d’un bonus de départ de 1,8 million d’euros.
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