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Utopia Avenue raconte l’histoire d’un groupe de rock fictif, sa montée vers la gloire et les conséquences qu’elle aura pour les cinq protagonistes de ce roman d’apprentissage. Le décor est bien sûr l’Angleterre des années 1960, lieu d’un âge d’or de la pop culture que David Mitchell revisite avec force détails, en mettant à l’œuvre ses talents de conteur ainsi qu’une indéniable virtuosité formelle.
Cela ne surprendra d’ailleurs pas ses lectrices et lecteurs, qu’il a habitués à des procédés complexes, telles les six trames narratives imbriquées de La Cartographie des nuages (Cloud Atlas au cinéma). Ou celles, encore une fois au nombre de six, de L’Âme des horloges. Mais dans Utopia Avenue, le tissage est beaucoup plus fin et l’enchevêtrement des destins des cinq personnages est permanent.
Le livre contient six parties – les six faces des trois albums du groupe – et chaque chapitre a pour titre une chanson, laquelle fait référence à un élément important dans la vie de celui qui l’a écrite. Elf, la seule fille, chanteuse, pianiste, organiste et compositrice talentueuse, permet d’aborder les thèmes de l’émancipation des femmes, tant dans le milieu machiste de l’industrie musicale que dans les sphères de la haute société dont elle est originaire.
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