La proposition de loi crée notamment un certificat de connaissance et d’engagement, remis lors de l’acquisition d’un animal de compagnie.
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Publié le 01/10/2021 07:48
Mis à jour le 01/10/2021 07:51
Temps de lecture : 1 min.
Le Sénat a donné jeudi 30 septembre au soir un très large feu vert en première lecture à une proposition de loi pour renforcer la lutte contre la maltraitance animale. Le texte de la majorité présidentielle doit contribuer à éviter les achats impulsifs d’animaux de compagnie, qui conduisent à trop d’abandons, et entend aussi durcir les sanctions en cas de maltraitance. Il crée un certificat de connaissance et d’engagement, remis lors de l’acquisition d’un animal de compagnie, qui rappellera les obligations de soins, de vaccination et les coûts à prévoir (nourriture, vétérinaire…).
Si le Sénat a acté cette « avancée » dans l’hémicycle, il est toutefois revenu sur l’interdiction programmée de la vente de chats et chiens dans les animaleries et la fin progressive de la détention d’animaux sauvages dans les cirques itinérants et dans les delphinariums. « Ce n’est plus le temps des demi-mesures ou, pire, des faux-semblants », a affirmé plus tôt la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.
En janvier dernier, la proposition de loi avait été adopté à la quasi-unanimité par l’Assemblée nationale, dans une version plus offensive. Députés et sénateurs vont maintenant tenter de trouver un accord en vue d’une adoption définitive rapide, faute de quoi l’Assemblée aura le dernier mot.
De leur côté, les associations de protection des animaux maintiennent la pression. Le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie, a fustigé « un Sénat rétrograde, incapable de percevoir l’attente sociétale ». La SPA a dénoncé « un rétropédalage dangereux, qui trahit une posture passéiste en matière de respect des animaux ».
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