Rebondissement inattendu dans le projet de modernisation de la Gare du Nord, qui en a déjà connu beaucoup : le 21 septembre 2021, SNCF Gares & Connexions annonçait rompre le contrat qui la liait à la foncière Ceetrus, filiale d’Auchan. Les raisons invoquées : des « dérives insupportables » concernant à la fois le budget – le projet coûterait presque trois fois plus cher qu’initialement pour atteindre 1,5 milliard d’euros – et les délais – la rénovation serait achevée en 2026, alors que la gare devait être prête pour la Coupe du monde de rugby en 2023 puis les JO de 2024.
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Mais interrogé par l’AFP, le président du conseil d’administration de Ceetrus, Antoine Grolin, s’est dit « sous le choc » après cette annonce unilatérale découverte « par voie de presse ». Certes, le projet a été « bouleversé, chahuté », reconnaît-il, et il était « sous instruction de demande de permis de construire modificative du fait d’un accord pour redimensionner et densifier le projet ».
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