La tendance se confirme. Comme annoncé le mois dernier par le gouvernement, le nombre d’autorisations délivrées pour la construction de logements est meilleure qu’avant la crise du Covid-19, de 1,9%. Cela équivaut à 468.000 logements autorisés entre novembre 2020 et octobre 2021, soit 71.200 de plus qu’au cours des douze mois précédents (+17,9%). Ce sont les autorisations de logements individuels purs (+26,8%) et groupés (+22,9%) qui ont enregistré la plus forte progression, bien avant les logements collectifs ordinaires (+12,9%) et les logements en résidence (+9,4%). Comparée aux trois mois précédents, une baisse de 2,2% pour l’ensemble des autorisations est cependant à noter pour la période d’août à octobre 2021.
Hausse des mises en chantier
Les logements commencés au cours des trois derniers mois ont augmenté (+6%) par rapport aux trois mois précédents. Il est égal à son niveau d’avant-crise (+0%), selon le ministère de la Transition écologique. Les mises en chantier d’habitations ont été supérieures de 6,5% par rapport à la moyenne des douze mois précédant le premier confinement. Entre novembre 2020 et octobre 2021, 388.000 logements ont été mis en chantier, c’est 31.600 de plus (8,8%) que pendant les douze mois précédents. « Les logements en résidence (+32%) auraient connu la plus forte progression, devant les logements individuels purs (+13,4%), les logements individuels groupés (+4,2%) et les logements collectifs ordinaires (+3,6%)« , indique le gouvernement. Des chiffres à relativiser : la période antérieure, de novembre 2019 à octobre 2020, a été marquée par le premier confinement et les élections municipales. Les autorisations avaient alors fortement reculé et de nombreux chantiers n’avaient pas pu commencer.
Qu’en est-il des locaux non résidentiels ?
Les enregistrements d’autorisations à la construction de locaux non résidentiels s’envolent (+12%) d’août à octobre 2021 par rapport aux mêmes trois mois de l’année 2020. Cela représente 11,1 millions de m². « Cette progression serait encore accentuée (+20,2 %) sans l’effet des permis reçus tardivement par rapport à leur date d’autorisation réelle« , ajoute le ministère. C’est une augmentation de 6,9% par rapport aux 12 mois précédents (37,5 millions de m²).
Les mises en chantier ont également bondi sur la même période (+5,8%), avec 6,8 millions de m². « Cette progression serait nettement plus prononcée (+16,8%) si on ne prenait pas en compte les déclarations reçues avec retard« , analyse le gouvernement. Par rapport aux 12 mois précédents, c’est une légère croissance, de 1,1%, avec 24,9 millions de m².